L’histoire de la liberté d’expression ?
La Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 a défini la liberté d’expression.
« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. »
Historique de la liberté d’expression
L’origine de la liberté d’expression se trouve dans le monde occidental. C’est une tradition laïque, républicaine et démocratique qui a commencé son émergence à la fin du XVIIIe siècle. Auparavant, cette liberté était réservée à la famille royale, aux seigneurs ou aux autorités religieuses.
En 1789, la liberté d’expression est inscrite dans deux constitutions, une de chaque côté de l’Atlantique. Les États-Unis viennent de se libérer du carcan de la famille royale britannique et adoptent leur propre constitution en 1776. La Constitution a été révisée pour la première fois en 1789. Par conséquent, il ne s’agit pas seulement de la liberté de chacun d’exprimer ses pensées, ses idées et ses convictions, mais aussi du droit de la presse d’informer et de diffuser ces idées sans restrictions de la part des autorités.
En Europe, particulièrement en France, la liberté d’expression peut être davantage associée à la Révolution française. En 1789, le peuple français se débarrasse de la tyrannie de la monarchie, ses représentants à l’Assemblée nationale estiment que tous, hommes et femmes, ont des droits fondamentaux similaires.
Suivant cette logique, l’Assemblée nationale vote l’adoption de la « Déclaration des droits de l’homme et du citoyen » le 26 août 1789. Désormais, toute action des autorités doit respecter les règles simples mais élémentaires de la déclaration, visant à « éviter les abus de pouvoir. Après que l’article garantit la liberté de pensée et de croyance, la déclaration reconnaît la liberté d’expression dans son article 11.
Cependant, il a fallu attendre les tragédies du 20e siècle et les deux guerres mondiales pour que ces principes soient établis au niveau mondial. Après la Seconde Guerre mondiale, les Nations Unies (ONU) ont joué le rôle de défenseur de la paix et de la liberté dans le monde. Elle estime que chacun a des droits égaux inaliénables, et c’est le mépris de ces droits qui est la source de la barbarie humaine. Les Nations Unies ont été créées en 1948 et ont adopté la même année la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui garantit la liberté d’expression.
Le Conseil de l’Europe a été créé en 1949 pour défendre la démocratie, l’État de droit et les droits de l’homme. L’assemblée a réuni des parlementaires des États membres et a voté la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales en 1950.
Récemment, on peut citer le « Pacte international relatif aux droits civils et politiques » voté par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1966, qui utilise à peu près la même terminologie que la « Convention européenne sur la liberté » à l’article 19.
Tout au long de l’histoire, les droits fondamentaux, en particulier la liberté d’expression, ont été reconnus comme des principes universels.
Liberté non absolue
En fait, la liberté d’expression est limitée. La liberté d’expression peut être restreinte. Selon l’article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques adopté en 1966, elle peut « être soumise à certaines restrictions, qui doivent toujours être prescrites par la loi et être nécessaires ».
La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) cite les restrictions que les pays ont le droit d’imposer à la liberté d’expression. Par conséquent, la restriction devrait être fondée sur : l’intérêt public (sécurité nationale, intégrité territoriale, sécurité publique, maintien de l’ordre et prévention de la criminalité, protection de la santé, protection morale, etc.) et la protection de la réputation ou des droits d’autrui : protection des informations confidentielles, protection des droits de publicité, protection de la présomption d’innocence, etc.
Bien qu’il existe des limites, on est libre de s’exprimer, et vous aussi, voyez donc dans blog et liberté d’expression plusieurs autres articles tout aussi fascinants.